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 Petite histoire

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Membre désinscrit
   Posté le 22-08-2009 à 18:51:12   

Apparemment c'est la bonne zone pour ça alors je me lance...

Je crois que personne ne lira ce journal...
C'est peut être mieux ainsi.
Trop de souvenirs douloureux y sont enfermés,
Trop de spectres risquent de s'envoler si quelqu'un ouvre ces quelques pages.
Voici le journal d'une chasseresse...


La suite très bientôt...
Membre désinscrit
   Posté le 22-08-2009 à 20:27:09   

Premier chapitre : Rencontre

Un cri déchira la nuit.
D'un bond, je me retrouvai debout. A coté de moi, je sentis Fyrthia se ramasser en grondant. Je posai une main rassurante dans le poil hérissé du sabre-de-nuit. De l'autre main, je saisis mon arc puis je m'élançai, mon familier sur mes talons. En quelques foulées, nous atteignîmes une clairière où nous fûmes les témoins d'un spectacle des plus inattendus. Une femme d'une vingtaine d'années tentait de se défendre, armée d'un long bâton de frêne contre un gigantesque loup noir. Les griffes de l'animal avaient ouvert une plaie béante sur le ventre de l'adolescente. Un puissant coup de patte l'envoya au sol. Je lançai un ordre sec et Fyrthia bondit. D'un geste rapide, j'encochai une flèche. Calmement, j'attendis que ma respiration devienne plus profonde et se calque sur mes mouvements puis je crachai un mot de darnassien en lâchant la corde. Une traînée d'étincelles bleues jaillit de la flèche qui s'enfonça dans une épaule massive. Le loup étouffa un rugissement et se tourna vers moi. Fyrthia le déséquilibra soudain et ils roulèrent au sol, griffant et mordant sauvagement. Je me saisis d'une autre flèche. Un sourire sinistre éclaira mon visage tandis que je ramenai la corde à mon visage. Concentration. Calme. Détermination. Le second trait se planta dans le cou de la bête. Le loup eut un dernier soubresaut et s'écroula. Je m'avançai vers la jeune femme en l'examinant plus attentivement. C'était une humaine aux longs cheveux auburn et un visage au teint juvénile qui lui donnaient un air insouciant démentie par l'acuité de son regard. Elle eut un léger mouvement de recul en me voyant. J'esquissai un sourire rassurant. Je comprenais qu'après les épreuves qu'elle venait de vivre, elle soit surprise en découvrant mes longues oreilles pointues ainsi que ma peau violet clair et mes cheveux plus foncés. Sans un mot, je sortis quelques bandages de mon sac et m'en servit pour soigner sa plaie au ventre du mieux que je le pus.
- Merci, elfe de la nuit, dit-elle
- Mon nom est Matyerha, rétorquai-je. Je détestais qu'on me nomme de façon aussi formelle.
- Moi c'est Ariane Portavaillant.
Je fermai les yeux un instant. Le son évoquait quelque chose dans mon esprit. Le sourire d'Ariane s'élargit.
- Je suis la petite soeur de Jaina.
Je lui rendis son sourire. Jaina Portavaillant. La plus puissante magicienne d'Azeroth. Une héroïne de la guerre entre la Horde et l'Alliance. J'éclatai de rire. Comment ne l'avais-je pas compris plus tôt ? Elle ressemblait vraiment à son aînée avec les mêmes traits fins et le même regard.
- Jaina ne m'a jamais dit qu'en me promenant dans les bois de la Pénombre, je risquais de tomber sur sa petite soeur.
La jeune femme écarquilla les yeux.
- Tu connais Jaina, s'étonna t-elle.
- Elle m'a confié une mission, il n'y a pas si longtemps. Essayez de retrouver le roi des humains en survolant l'île d'Alcaz au nord du Marécage d'Aprefange. Mais je dois avouer que je suis curieuse de savoir ce que fait la soeur de Jaina en plein milieu de ces forêts réputées dangereuses ?
- Rien de spécial, éluda t-elle, je me promenais.
Je haussai les sourcils, peu convaincue.
- En tout cas, je suis ravie de t'avoir rencontrée, reprit-elle d'un ton joyeux, à plus.
Et elle s'élança à travers les arbres aux troncs noirs. Je la regardai partir, pensivement. Fyrthia émit un léger grondement. Je me tournai vers lui. Ses yeux noirs me figèrent. Il déversa son instinct de bête dans mon âme. L'instinct du chasseur et celui de la bête ne firent plus qu'un. Cette femme était celle qui me mènerait vers ce que je désirais le plus au monde. Un sourire carnassier étira mes lèvres. Tel un fauve, je me ramassai puis bondis. J'atteris en douceur sur une pierre couverte de mousse et je m'élançai. Sur les traces d'une humaine aux cheveux brun-roux. Et sur la Voie qui m'était enfin tracée.
loupnoir
Aouuuuuuu
Administrateur
loupnoir
494 messages postés
   Posté le 23-08-2009 à 08:37:09   Voir le profil de loupnoir (Offline)   Répondre à ce message   http://www.lailokens.org   Envoyer un message privé à loupnoir   

Aouuu
Très jolie plume.
Kruk Kruk

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"notre vie peut-être, notre peau surement, notre sourire jamais."
Membre désinscrit
   Posté le 23-08-2009 à 09:55:43   

Merci...
Je posterais la suite la semaine prochaine dès mon retour de vacances...
cracrahoc
De l'eau jamais, de la bière toujours.
Gardien Laïlos
cracrahoc
405 messages postés
   Posté le 23-08-2009 à 10:13:11   Voir le profil de cracrahoc (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à cracrahoc   

la suiiiiiiiiiteeeeeeee!

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Les préjugés sont comme un cheveu sur la joue. Vous ne pouvez le voir, vous ne pouvez le toucher, mais vous essayez toujours de l’enlever car c’est une sensation irritante. (Marian Anderson)
zygodi
Le roi du boudin du culte de la riv
Akka
zygodi
226 messages postés
   Posté le 25-08-2009 à 22:03:58   Voir le profil de zygodi (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à zygodi   

Trés sympa bravo à toi.

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